Comment se développe et vit un réseau ?

Les 7 conditions

Pour naître et se développer, un réseau nécessite avant tout d’être vivant mais surtout d’être communiqué. Plus que de le verbaliser, il s’agit de mener ensemble une action commune, d’engager des projets, sans jamais oublier de s’adapter.

Notre environnement étant en mouvance perpétuelle, il est nécessaire d’améliorer continuellement nos pratiques selon ce que nous renvoient les utilisateurs. Pour cela, chacun peut et doit contribuer aux différentes adaptations en y apportant son expérience individuelle. En « osant donner« , mais surtout en osant poser des questions, les réseaux font naître la coopération. Toutefois, pour que cette dernière perdure, faut-il encore établir un lien de réciprocité.

Réciprocité et confiance

Le ciment des organisations performantes

Au quotidien avec les élèves, au sein de l’équipe pédagogique ou avec les parents, les relations se construisent sur une idée d’échange. Bien que lorsque nous donnons nous n’attendons rien en retour, ce geste de gratitude forge « des relations plus durables et agréables ». Le partage et les échanges contribuent alors au développement de la confiance.

Cette confiance permet d’ailleurs à chacun d’exposer sa perception, et de croiser les réalités individuelles. En confrontant les idées dans un cadre d’écoute et de bienveillance, les organisations  « mobilisent les énergies » et créées ainsi une synergie positive, des conditions d’ambition et donc un progrès collectif. Partant de ces idées, nous voyons que la confiance est un processus complexe qui se construit, qui est la résultante d’actions, entre des personnes interconnectées.

La confiance repose alors sur un trépied : la mise à disposition de compétences, la fiabilité et la sincérité. Mais, comment cela se traduit-il au quotidien ?

Le travail collectif

Quelques clés pour travailler ensemble

Partager une vision commune, un objectif commun qui fait consensus au sein du réseau, constitue la base du « travailler ensemble ». À partir de cela, il est possible de fixer une feuille de route mais surtout de déterminer un mode de travail.

Quel que soit le mode de travail choisi, la communication sera la clé. Il ne s’agit pas de s’enfermer dans une perception du passé mais d’être ouvert et authentique, d’échanger continuellement pour faire naître les solutions.

Le chef d’établissement est celui qui donne le cap (la fameuse vision!). Vous avez donc ce rôle primordial : créer un espace de communication bienveillant et un cadre clair respecté par tous afin que chacun sache ce qu’on attend de lui.

Pour vérifier que ces processus fonctionnent et répondent à vos problématiques, pensez à instaurer des indicateurs de mesure. Trop souvent les projets naissent oralement mais le passage à l’action est trop tardif. En dessinant des micros-projets et en déterminant des indicateurs d’avancement, vous saurez alors quels sont les points qui nécessitent un intérêt particulier, qui nécessitent d’évoluer.